APB est souvent un passage obligé mais pas forcement la solution à toutes les problématique d'orientation, heureusement de nombreuses écoles et universités savent aussi composer sans... exemple avec le témoigange de Juliette.
« Après le bac, mon objectif était de devenir commissaire-priseur. J’ai donc candidaté à une double licence droit et histoire de l’art à la Sorbonne. C’était mon premier choix sur APB mais ce diplôme est très sélectif. Malgré ma mention bien au bac, je ne l’ai pas eu », explique la jeune femme. En deuxième et troisième choix, elle demande à entrer en licence de droit à la Sorbonne et à Assas. De nouveau, APB ne lui donne pas satisfaction.
Elle est finalement admise en histoire de l’art à l’Institut catholique de Paris, son quatrième voeu.
« Mais mon objectif était plutôt de faire du droit », explique-t-elle. Après les résultats définitifs d’APB, elle passe donc une partie de son mois de juillet à monter un dossier pour candidater directement dans des universités. Lettre de motivation, bulletin scolaire, notes du bac… « Il faut se déplacer, de préférence avec ses parents, conseille-t-elle. La Sorbonne nous a tout de suite dit qu’ils ne prenaient aucun étudiant hors APB.
À Assas, nous avons été mieux reçus, ma mention a été un atout ». Juliette est admise à Paris 2. Mais sa première année ne l’emballe pas. « En cours de route, j’ai mieux pris conscience de mes envies, plus professionnelles et plus créatives. » Elle passe alors les concours de plusieurs écoles d’art publiques et privées et entre à l’Ecole de communication visuelle (ECV) en septembre dernier. « Aujourd’hui, je suis enfin contente de mon orientation. APB a plutôt été un mauvais souvenir mais au final, je m’en suis bien sortie », se félicite-t-elle.
APB : consultez aussi :
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