Lycée Climax à Versailles : ouvrir un lycée avec l'ambition de l'excellence

Le directeur et fondateur de la prépa Climax de Versailles, Laurent Berthet, évoque aussi le lycée privé hors contrat qu’il vient de créer à Versailles et qui ouvrira à la rentrée 2015.

Laurent Berthet, directeur et fondateur de la prépa Climax de Versailles
Laurent Berthet, directeur et fondateur de la prépa Climax de Versailles

    Le directeur et fondateur de la prépa Climax de Versailles, Laurent Berthet nous présente son établissement qui prépare aux différents concours d’entrée aux Instituts d’études politiques. Il évoquera aussi le lycée privé hors contrat qu’il vient de créer à Versailles et qui ouvrira à la rentrée 2015.

    Il y a déjà de très bons lycées à Versailles. Que proposera d’innovant ce nouvel établissement ?

    Au sein de ma prépa Sciences-po, je suis en contact avec des lycéens qui me font part de leur insatisfaction croissante quant à l’enseignement, notamment sur le manque d’information quant à l’orientation ou les classes surchargées. Le lycée Climax aura une quinzaine d’élèves par classe, fera de l’aide à l’orientation, accordera une importance fondamentale des langues. La quinzaine d’enseignants — que je recrute actuellement — seront diplômés de grandes écoles, agrégés ou docteurs. Ils appliqueront une même méthode de travail.

    Ils appliqueront ce que vous appelez la méthode Climax…

    Oui. Cela signifie qu’il doit y avoir une forte implication conjointe entre le professeur et l’élève. « Climax », c’est la métaphore de l’échelle en grec. Le professeur choisit la bonne échelle mais c’est à l’élève, par son travail, ses efforts et son ambition, d’atteindre le Climax, ce point culminant synonyme d’accomplissement et de réussite.

    Quel rythme de travail imposera cette méthode ?

    Nous proposerons vingt-huit heures de cours hebdomadaire contre trente-cinq heures dans un établissement classique. Ils auront également davantage d’heures de langue avec six  heures d’anglais et quatre heures d’option espagnol ou allemand. Ils devront obligatoirement passer un test international comme le TOEIC. Le certificat Voltaire sera aussi exigé des candidats.

    Ce lycée sera-t-il étroitement lié à votre prépa Sciences-po ?

    Non, ce n’est pas l’objectif. Ce sera un lycée exclusivement général qui proposera les trois séries : L, ES et S. Le nombre d’élèves dépendra des inscriptions.

    La majorité des lycées hors contrat accueillent des élèves en situation de décrochage. Ce sera votre cas ?

    Non, ce n’est pas du tout notre créneau. Les élèves qui intégreront le lycée devront avoir un bon dossier scolaire. Nous demanderons les quatre derniers bulletins et chaque élève passera un entretien afin de connaître sa motivation. Je veux ouvrir un lycée avec l’ambition de l’excellence.

    L’objectif, c’est donc 100 % de réussite au bac ?

    Oui et trois-quarts de mention « bien » et « très bien ».

    Où va s’installer le lycée Climax ?

    En fonction du nombre d’élèves inscrits, peut-être que nous allons nous agrandir au sein de la prépa ou chercher d’autres locaux. Nous aimerions ne pas nous éloigner de la gare Versailles-Chantiers pour accueillir des élèves qui viendraient éventuellement de Paris.

    Les inscriptions sont ouvertes dès mainteant pour le lycée Climax. Près de 7 000€ la scolarité. Plus de renseignements sur www.lycee-climax.com.

    Stephanie Wiélé

    Article issu du Parisien du 23 janvier 2015

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