Nouvelle-Zélande : les étudiants invités à tester la qualité de leurs drogues

Tester la qualité de sa drogue : c’est l’initiative surprenante de l’association des élèves de l’université d’Otago (Otago University Students Association (OUSA)) pendant la semaine d’intégration.

Nouvelle-Zélande : les étudiants invités à tester la qualité de leurs drogues

    Cette initiative de l’OUSA a pour but de sensibiliser les étudiants mais précise bien que ces tests ne sont pas infaillibles et que l’option la plus sûre est de ne pas consommer de drogues.

    Les tests n’ont pas été organisés sur le campus de l’université et cette dernière n’encourage en aucun cas la prise de substances illicites ou l’initiative de test de la drogue mais ne prévoit pas d’interférer dans cette action, confie un porte-parole de l’université au quotidien britannique The Guardian.

    Beaucoup d’étudiants n’ont pas connaissance des substances avec lesquelles sont coupées certaines drogues. La prise récréationnelle de quelconques drogues peut avoir des effets nocifs sur l’organisme mais certains composants présents dans les drogues rendent la prise de substances illicites encore plus dangereuse pour la santé.

    Une initiative remarquée

    Ce type d’opération devient de plus en plus courante en Nouvelle-Zélande et notamment dans les festivals de musique. Cette action s’inscrit dans la démarche du gouvernement néo-zélandais de réduire la consommation de drogue chez les jeunes. La députée Chlöe Swarbrick ainsi que la « Drug Foundation of New Zealand » (un organisme néo-zélandais de prévention des addictions) saluent également cette initiative. Mais cette dernière reste largement controversée et notamment critiquée par le parti d’opposition.

    Les élèves de l’université quant à eux, ont bien accueilli la démarche de l’OUSA : « Je préfèrerais prendre de la MDMA plutôt que du White Spirit » confie un étudiant.

    D’après le « Drug Foundation » ce sont les jeunes néo-zélandais âgés de 18 à 25 ans qui présentent le plus fort taux de consommation de drogues dans le pays. Grâce à cette initiative, l’OUSA espère ouvrir les yeux des jeunes de l’université quant à la dangerosité de leur consommation, aussi modérée qu’elle soit.

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