Quartier d'Elisabethville.

Le lotissement de la Garenne à l'origine des quartiers d'Elisabethville.  En mai 1921, il y a tout juste un siècle, le séculaire domaine de la Garenne – sur le territoire des communes d'Aubergenville et Epône -, était vendu à une société franco-belge présidée par le mutualiste Edmond Ramoisy. Près de 200 hectares de bois et broussailles allaient être dévolus à un projet de lotissement urbain tout à fait original en ces années d'après première guerre mondiale. Aux côtés d'un château hôtel proposant tennis et golf, d'une prestigieuse « plage de Paris », des villas de style néo-normand s'élèvent dès 1923, conférant au site son unité architecturale. Le lotissement de la Garenne, aux équipements innovants et aux monuments « art déco » auxquels sont associés des noms comme ceux de l'architecte Paul Tournon, et du sculpteur carlo Sarrabezolles, devient la ville jardin d'Elisabethville. Issus de la partie centrale la première bâtie, les axes de communications si caractéristiques du lieu, se prolongent vers l'ouest et le secteur dit « d'Epône », ou les constructions commencent à partir de 1930. En 1950, ce lotissement/quartier connaît une seconde naissance avec l’installation de l'usine Renault de Flins-Aubergenville et la construction d'une autre « cité jardin » de style résolument moderne et corbuséen, que l'on doit à l'architecte Bernard Zehrfuss. 1921 peut-être considérée comme l 'année de naissance de la « cité jardin » d'Elisabethville. Trente ans après, l'édification de l'usine Renault et de sa cité Zehrfuss marque une seconde naissance. C'est à la découverte de cette histoire architecturale récente mais riche, que vous convie le Groupe de Recherche sur la Mémoire Collective d'Aubergenville-Elisabethville (GRMCAE). Deux promenades à la recherche de ce « temps perdu » seront guidées par Didier Masfrand. Des pauses nombreuses permettront de donner un sens au paysage urbain et d'en mesurer l'évolution.