51ème Salon de Peinture et Sculpture au Plessis-Bouchard

Le 51ème Salon de Peinture et Sculpture ouvrira ses portes au Plessis-Bouchard, évènement organisé par le Cercle des Arts avec l’aide et le soutien de la Municipalité. Un rendez-vous annuel devenu incontournable dans le Val d’Oise, avec une mise en valeur de tous les modes d’expression que peuvent offrir les artistes. Ce 51ème Salon devrait permettre une nouvelle fois de procurer et d’éveiller en chacun de nous un moment de rêve et de contemplation… Cette nouvelle édition présente une grande richesse de talents, révélée dans l’exposition par plusieurs pôles phares avec 3 artistes invités Lisa BENOUDIZ Invitée d’honneur peintre Philippe COMBE Invité d’Honneur sculpteur Karine BERNHARDT peintre, invitée « Coup de Chapeau ». Et près de 90 artistes peintres et sculpteurs de tous horizons qui exposent leurs œuvres nées d’une envie insatiable de création, leur moteur commun. Leurs sculptures et tableaux animent avec bonheur tous les espaces de l’exposition. Présentation de nos 3 invités : Lisa BENOUDIZ est une artiste qui revisite à sa manière l’art animalier, elle exprime son amour des animaux par des mises en scènes de composition originale et toutes remplies de poésie, l‘ensemble de son œuvre nous inondant dans une effusion de couleurs… « J’ai fréquenté pendant des années, un refuge animalier en Espagne qui recueillait les animaux comme les tigres d’un cirque mis à la retraite, un ours sauvage aveugle qui errait sur une route, un lion qui avait vécu 7 ans dans la cale d’un bateau, des léopards trop domestiqués pour retourner à l’état sauvage…. Ces animaux étaient soignés et choyés au son de la musique classique qui paraît-il les apaisent… …Tout a commencé par des zèbres. Leur pelage extraordinaire qui frise le chef-d’œuvre abstrait est une inspiration sans fin pour décliner toutes sortes de séries de camaïeu. Car je n’ai jamais peint un zèbre dans des teintes réalistes, c’est contre ma nature de coloriste… Chaque animal que je peins a un caractère qui lui est propre, une humeur passagère que j’essaie de capter. Une sorte retranscription animale de la comédie humaine ? » « Étonnante Lisa BENOUDIZ avec sa peinture aux couleurs nacrées desservant un bestiaire original, où parés brillamment, des animaux se proposent en panneaux décoratifs d'une audace chromatique pleine de saveur sur un graphisme ensorcelant. Quel talent ! » André Ruellan, critique d'art Philippe COMBE, passionné par le travail de la matière, a choisi le bois pour s'exprimer à travers ses sculptures car le matériau lui-même est source d'inspiration. « … Philippe Combe, enfant de de la campagne déjà muni de son couteau, il façonnait le beau en sillonnant les chemins et en ramassant des morceaux de bois, déjà doux rêveur, le bois lui racontait son histoire… « Mon rôle est de rendre durable et beau l'histoire parfois plus que centenaire des essences qui peuplent nos planètes notre planète exploiter l'impur la pourriture le moche pour le magnifier il reste des traces de son histoire. » Extraire le langage du bois au fil des veines des méandres des accidents façonnant son histoire, chaque pièce de bois est unique, les pleins les vides au fil des heures de travail, Philippe suis les fibres de la matière, les tensions, les nervosités, l'apaisement, les accidents… Certains équidés murmurent à l'oreille de certains hommes, pour Philippe : le bois murmure à son oreille toute une Histoire : son histoire, notre Histoire, celle de l’Humanité… » Extraits de Séverine Lepine Artiste auteur indépendante « Chez Philippe Combe la sculpture n’a rien de statique, les projections dynamiques des œuvres impriment de toute évidence le mouvement. Tels un tourbillon ou une spirale apparentée à une voie lactée, des entrelacs de courbes vont engendrer un mouvement sans fin. Dans un aspect lisse et brillant contrastant avec les traces de l’outil présentes sur le reste de l'œuvre, la sphère forme récurrente et pièce centrale de l’œuvre libère son énergie contenue et génératrice de ce tournoiement. L’idée de mouvement peut être guidée par la forme même de la matière à l’état naturel, ou inspirée par une forme remarquée par hasard. L’envol d’un tronc d’arbre propulsé par la tempête sera exprimé par un travail de forme associé aux traces laissées brutes d’arrachement ; l’écoulement lent d’un fluide pourra aussi être traduit sous forme d’ondulation. Philippe Combe respecte le bois en attente de transformation, pour chaque œuvre, un dialogue très intime s’installe entre l’artiste et la matière qui sous le travail de la taille directe va connaitre une seconde naissance. » Bernard Devienne Karine BERNHARDT est née en Allemagne en 1944 et installée en France depuis 1966. Aquarelliste et peintre paysager jusque dans les années 80, elle s’oriente à partir de 1987 vers le pastel et à travers cette technique aborde de nouveaux thèmes : de l’intérieur intimiste à la scène de rue, de la nature morte à la composition géométrique, autant de sujets qui la poussent à explorer toutes les subtilités de la couleur et des formes jusqu’aux confins du non figuratif. Vers la fin des années 90, elle découvre l’acrylique qui répond parfaitement aux nouvelles exigences esthétiques que lui impose l’évolution de son travail de création. Elle expose depuis 1972, d’abord dans diverses galeries parisiennes, au Salon d’Automne, aux Artistes indépendants, à Versailles, Saint-Denis et Rueil-Malmaison, puis à partir de 1978 dans plusieurs Salons du Val d’Oise où elle a obtenu de nombreux prix et récompenses. Un hommage sera rendu à René JAMES un fidèle et ancien sociétaire depuis de nombreuses années au Cercle des Arts, il nous a quitté en 2022. Le Cercle des Arts vous invite à venir toujours aussi nombreux comme chaque année, pour vous promener parmi les dernières créations de nos exposants peintres et sculpteurs, vous offrant une riche palette d’expression artistique, variant du figuratif à l’abstrait. Une date à retenir : Le dimanche 19 février à partir de 15h, démonstration de Marc DESREUMAUX qui réalisera une aquarelle devant public.