Festival International du Cirque de Massy

Le meilleur du cirque est à Massy

Ces artistes, tous très impressionnants, concourent pour le prestigieux prix du président de la République. Par Pauline Conradsson Tout y est. Le chapiteau rouge et jaune, les gradins en bois, les clowns, les acrobates, les animaux. En arrivant, on se dit que le cirque, on connaît. Qu’après Bouglione, Gruss ou Phénix, rien ne peut plus nous surprendre. Et pourtant si. Car jusqu’à dimanche, au 25 e Festival international du cirque de Massy (Essonne), l’un des plus prestigieux de France, on a réuni la crème de la crème des artistes. Dès le début du spectacle, l’orchestre met dans l’ambiance avec envolées de cuivres et roulements de tambour. Monsieur Loyal, ici, s’appelle Carrie Harvey. Avec son petit accent so british, elle promet au public des numéros « impressionnants » ! « Vous pensiez avoir tout vu ? Détrompez-vous ! » Funambules de choc Les numéros avec les animaux ne sont pas les plus bluffants. On ne peut s’empêcher de laisser échapper une grimace en apercevant les rats et ragondins de Günter Sackman Jr, seul artiste à utiliser ces animaux en France. Mais on se laisse conquérir par les rongeurs quand l’un d’eux saute en parachute depuis un mini-avion à une dizaine de mètres du sol. Il faut attendre que les acrobates entrent en piste pour être réellement surpris. Le main à main du duo Vitalys, tout en muscles, est bluffant. A chaque nouvelle figure, les spectateurs retiennent leur souffle. Les funambules de la troupe colombienne Robles finissent de nous conquérir. Une chaise posée sur une barre en équilibre entre deux vélos, eux-mêmes perchés sur une corde à dix mètres du sol, jamais on n’avait vu ça. Tout est parfaitement exécuté. Et avec le sourire, s’il vous plaît. Le jury décernera le prestigieux prix du président de la République dimanche.