FRANCOIS RABELAIS

Rabelais, menacé par la Sorbonne, doit s’enfuir, s'il veut continuer par ses écrits, à pourfendre l’hypocrisie et la bêtise, sous le couvert de son humour … L’an 1546 à Paris : Dolet, l’éditeur de Gargantua et Pantagruel, vient de périr sur le bûcher. Rabelais, menacé, poursuivi par la Sorbonne, doit s’enfuir, s'il veut continuer par ses écrits, à pourfendre l’hypocrisie et la bêtise, sous le couvert de son humour … Portrait du grand médecin, précurseur de l’hygiène et des bienfaits du rire. Un auteur prêt à risquer sa vie pour défendre la liberté de pensée et d’expression: il reste un phare jubilatoire, à l'orée de notre 21-ème siècle où les bombes et les balles remplacent les bûchers. Le retour sur une scène parisienne d’une pièce qui a fait il y a quelques années les beaux jours du off Avignon et de tournées en France et à l’étranger. Auteur : Philippe Sabres et Jean-Pierre Andréani Mise en scène : Jean-Pierre Andréani Distribution : Philippe Bertin, Michel Laliberté Durée : 80 mn Extraits de presse : « Dans cette pièce astucieuse, passionnante sur le fond et permettant par sa forme d'entendre de savoureux extraits de l'oeuvre rabelaisienne, on comprend mieux l'importance de Rabelais dans l'histoire littéraire et le courage qu'il lui a fallu pour poursuivre son œuvre. » Froggy’sdelight Fresque réussie de la vie de Rabelais jouée par deux trouble-fête farceurs. On reste saisi par la modernité de l’œuvre. P. Bertin incarne tout en nuances Rabelais avec une conviction non exempte de drôlerie, M. Laliberté se fait caméléon incarnant tous les rôles avec une verdeur réjouissante Arts Chipels Jean-Pierre Andréani réussit à la fois à évoquer la vie Rabelais et à faire entendre des extraits de son œuvre. Une pièce qui nous offre le plaisir de rencontrer ce fugitif que fut condamné à être Rabelais et surtout de rire et s’étourdir de sa capacité à inventer mots et personnages hors du commun -La lettre du SNES Habile montage entre biographie et plongée dans la langue savoureuse de Gargantua et Pantagruel. Les deux acteurs nous font entendre un rire de résistance que ce médecin de l’âme prescrit contre la bêtise et l’ignorance. Ce spectacle bien construit, nous incite à revenir aux sources. THEATRE DU BLOG C’est exubérant, foisonnant, truculent. Je n’ai qu’une vie